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English below. Pour un chercheur, qu’est-ce qui peut l’aider à savoir si une chose est bonne ou mauvaise ? Le bon sens, le sens moral, les lois et les réglementations. Mis-à-part ça ? Rien. Il doit s'en remettre à la Grâce.

Texte de sri hans Yoganand ji sur le bien et le mal, la spiritualité et La Voie.
Mise à part la loi, la morale et la religion, comment distinguer le bien du mal ?

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

Le blog où se trouvent les satsang est ici

 

 

Il y a un mot souvent utilisé dans le « milieu spirituel », ce mot est « chercheur » et il sous-entend : « de vérité ». Oui, le terme générique de chercheur sous-entend toujours de vérité. Si vous ne cherchez pas la vérité, vous n’êtes pas chercheur.

 

Vous pouvez être un scientifique, un chercheur d’or, de saveur, un bibliophile aimant les ouvrages anciens de spiritualité, tout ça est parfaitement bon et légitime. Pour ce qui est du mot chercheur, comme il est utilisé dans les publications ayant trait à la spiritualité, vous devez rechercher la vérité pour qu’il vous décrive.

Si vous ne croyez pas en une vérité universelle, alors c’est impossible que vous soyez un chercheur. Quand on est chercheur ce que l’on cherche, c'est la vérité ; c’est-à-dire ce qui est vrai pour tous et chacun et pas quelque chose de relatif ou pire, de faux avec une apparence de vrai.

 

La peur de se tromper et d’aller sur une voie erronée, où l’on perdrait son temps et son énergie vainement, nous rend prudents et nous empêche, parfois, d’aller sur une voie rencontrée qui nous semble parler de vérité.

 

Je précise une chose : il existe des vérités autant que d’individus. La vérité universelle ne s’oppose pas aux vérités individuelles, il ne s’agit pas de la même chose. Ces mots sont homonymes, pas synonymes.

 

Par exemple, on peut dire la vérité sur les colorants alimentaires, mais la vérité, on ne peut pas en parler ni s’écrire. On peut parler à propos d’elle, mais on ne peut pas la dire : la vérité se vit, se voit, s’entend grâce à des techniques, à une pratique particulière ; La Voie.

Maintenant autre chose :

le vrai et le faux

 

Quand on a eu la Révélation, que l’on est observant, on a un moyen de savoir si quelque chose est vrai ou faux, bon ou mauvais, ce moyen, c'est une technique de méditation, dite du « Saint-Nom ».

 

Pour les gens un peu habitués, je tiens à préciser que ce « Saint-Nom » ne peut se dire ni s’écrire, qu’il ne s’agit pas d’un mantra. On le connaît le jour de la Révélation.

 

L’important est de savoir que grâce à cette technique, il est possible d’avoir une sorte d’étalon, de base référentielle pour distinguer le vrai du faux, le bon du mauvais. Le jour de la Révélation tout ça est expliqué en détail.


Si vous êtes observant de La Voie et que vous voulez savoir si une activité est bonne ou mauvaise, pour votre quête, il vous suffit de voir si elle vous fait rester dans le Saint-Nom (dans la pratique) ou vous en éloigne.

 

Une activité qui vous empêcherait de rester concentré sur le Saint-Nom serait négative. Si pour vous la pratique du Saint-Nom est essentielle, tout ce qui la favorise est positif, a contrario tout ce qui l’empêche est négatif.

 

Il ne s’agit pas de refuser toute activité qui ne favorise pas la pratique, car il existe des choses qu’il nous faut faire, que ça nous arrange ou pas. Nos devoirs doivent toujours êtres remplis, nos obligations assumées.

 

Si la pratique de La Voie (de ses quatre piliers) est essentielle dans la vie d’un observant, l’assumation de ses obligations sociales, familiales et professionnelles l’est tout autant. On ne doit jamais sacrifier ses devoirs, ses obligations à la pratique. Les devoirs et obligations passent avant tout. Assumer est une des facettes de la pratique spirituelle bien comprise, d’ailleurs, on en parle dans plusieurs livres qui traitent de ce sujet :


« Les êtres vivent grâce à la nourriture qui dépend des pluies et les pluies coulent par la Grâce. La conscience de la Grâce vient aux Hommes qui s’acquittent de leurs devoirs avec dédication et par l'Observance des piliers de La Voie. Les devoirs sont donnés par la connaissance et la connaissance vient de la conscience de l'Unité. Cette conscience se trouve dans l'accomplissement de ses devoirs et l'Observance de l'agya.

 

Celui qui n'accomplit pas son devoir et n'observe pas les prescriptions de La Voie, vit certainement dans l'erreur, car celui qui se complaît dans les seuls plaisirs des sens existe en vain. Cependant, pour l'initié, pratiquant la vraie voie, le devoir assumé n'offre de satisfaction que s'il l'a été dans le service.

 

Celui qui a réalisé son identité spirituelle est désintéressé. Ce que l'on pense de ses actes ne lui importe pas. Ainsi, l'Homme doit agir par sens du devoir, détaché du fruit de ses actes, car par l'action libre d'attachements, il atteint l'Absolu. » (Le chant de l'éveillé 2.4 et Bhagavad-Gîtâ 3:14 à 19)

 

« Assume tes devoirs, sans chercher à les fuir et sans être lié ni par le succès ni par l’échec, c'est ta liberté. Efforce-toi d'agir en renonçant aux fruits de tes actes et ne crois pas être à l'origine de leurs conséquences. Reste dans l'Unité, hors des fluctuations du mental. Avares sont ceux qui aspirent aux fruits de leurs actes. Le service libère, qui s’y engage, des suites de l’action, bonnes ou mauvaises. » (Le chant de l'éveillé 1.10, Bhagavad-Gîtâ 3:14-15)


« Celui qui va sur La Voie, ne génère pas de résidus. Celui qui parle dans l'Unité parle en vérité. Celui qui assume ses devoirs, n'a pas besoin d'y être obligé. Éclairé deux fois : une fois par la lumière de l'Unité, une autre fois par sa propre sagesse, l'éveillé peut enseigner aux autres Hommes. Pour le maître, le disciple est une occasion de servir. Si l'un n'estime pas son maître, si l'autre néglige son disciple, ils se trouvent plongés dans l'aveuglement. L'un a besoin de l'autre, telle est La Voie. » (Lao-Tseu, Tao-Te-King, 1:27)


Le Saint-Nom (la technique de méditation et/ou le feeling ressenti) fait, entre autres, office de base référentielle : quand on le ressent, on l’apprécie vraiment. C'est tellement et fondamentalement ce qu’il nous faut et que l’on attendait depuis toujours, que l’on veut le ressentir autant que faire se peut. Quand quelque chose nous éloigne de ce feeling, on l’évite, si possible.

 

Travailler à tailler la vigne favorise davantage la méditation que de travailler dans une salle de marché devant plusieurs moniteurs pleins de chiffres et de graphiques avec, à la main, deux téléphones.

 

Sans parler du poids de la responsabilité qui pèse sur nous. C’est peut-être pour cela qu’il a été dit : « Il sera plus facile à une corde de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer au royaume des cieux. » (Matthieu extrait de 19:24)

 

Parfois, nous avons une existence compliquée et la pratique a du mal à trouver sa place. Quand on entre sur La Voie, on est motivé par quelque chose de si fort que l’on est prêt à simplifier son existence. Un adolescent, un très jeune adulte sort chaque vendredi et samedi soir. Il va danser en boite de nuit, souvent consomme de l’alcool en excès et parfois d’autres produits psychotropes moins légaux, mais souvent plus « transcendantaux ».

 

Voyez-vous beaucoup de personnes mariées agissant ainsi ? Non, elles se « rangent » et leurs vies se simplifient. Bien sûr qu'elles regrettent leurs sorties et leurs excès. Faire un choix, c'est toujours abandonner quelque chose pour autre chose. C’est la maturité. Pour La Voie c’est la même chose.

 

Elle ne devient pas la seule « chose » qui compte dans notre vie, mais elle compte beaucoup. La famille, notre conjoint, nos enfants, le travail, l’implication dans des activités conviviales, communautaires et/ou sociales et humanitaires ont une importance non négligeable. Mais, l'observant évitera, autant que cela sera possible, sans négliger ses obligations, toute activité mauvaise, du point de vue de la pratique.

 

Mais, pour un chercheur, qu’est-ce qui peut l’aider à savoir si une chose est bonne ou mauvaise ? Le bon sens, le sens moral, les lois et les réglementations. À part ces aides précieuses ? Rien. Il doit s’en remettre à la Grâce de L’Un qui ne manque jamais aux chercheurs sincères qui vont sur la route avec un réel désir de vérité.

 

Le satsang* (qui est parole de vérité) doit toucher l’âme via les oreilles. Si le satsang fait vibrer, en vous, une corde qui fait une belle musique, allez-y : faites confiance.

* Le satsang fait partie de la pratique de La Voie, avec la méditation formelle et active. Il s’agit de discours improvisés sous l’inspiration du saint-Nom. Ce mot signifie « compagnie de la vérité » ou des sages.

 

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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com

Le blog des satsang

 

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Distinguishing Good From Evil

 

There is a word often used in the “spiritual milieu”, the word “seeker” and it implies “truth”. Yes, the generic term researcher always implies truth. If you’re not looking for the truth, you’re not a seeker.

You can be a scientist, a gold digger, of flavor, a bibliophile loving ancient books of spirituality, all this is perfectly good and legitimate. As for the word seeker, as it is used in publications related to spirituality, you must seek the truth in order for it to describe you.

If you do not believe in a universal truth, then it is impossible for you to be a seeker. When one is a seeker what one seeks, it is the truth; that is, what is true for everyone and not something relative or worse, false with an appearance of true.

The fear of making mistakes and going down the wrong path, where we would waste our time and energy in vain, makes us cautious and sometimes prevents us from going down a path that seems to speak truth.

I would like to point out one thing: there are truths as well as individuals. Universal truth is not opposed to individual truths, it is not the same thing. These words are homonymous, not synonymous.

For example, we can tell the truth about food colours, but the truth, we cannot talk about it or write about it. We can speak about it, but we cannot tell it: the truth is lived, seen, understood through techniques, a particular practice; The Path.



The true and the false


When one has had Revelation, when one is observant, one has a way of knowing whether something is true or false, good or bad, this means is a technique of meditation, called the «Holy-Name».

For people who are a little accustomed, I want to point out that this “Holy-Name” cannot be said or written, that it is not a mantra. It is known on the Day of Revelation.

The important thing is to know that thanks to this technique, it is possible to have a kind of standard, referential base to distinguish the true from the false, the good from the bad. The Day of Revelation all this is explained in detail.

If you are a Seer and want to know if an activity is good or bad for your quest, you just need to see if it keeps you in the Holy-Name (in practice) or moves you away from it.

An activity that would prevent you from staying focused on the Holy-Name would be negative. If for you the practice of the Holy-Name is essential, everything that promotes it is positive, whereas everything that prevents it is negative.

It is not a matter of refusing any activity that does not promote the practice, because there are things we have to do, whether it suits us or not. Our duties must always be fulfilled, our obligations assumed.

If the practice of The Path (of its four pillars) is essential in the life of an adept, the assumption of his social, family and professional obligations is just as essential. One must never sacrifice one’s duties, one’s obligations to practice. Duties and obligations come first. To assume is one of the facets of well understood spiritual practice, besides, it is mentioned in several books that deal with this subject:

People live on food that depends on the rains and the rains flow through Grace. The consciousness of Grace comes to Men who fulfill their duties with dedication and by the Observance of the pillars of The Path. Duties are given by knowledge and knowledge comes from the consciousness of unity. This consciousness is found in the fulfilment of its duties and the observance of the agya.

He who does not fulfill his duty and observe the prescriptions of The Path, certainly lives in error, for he who indulges in the pleasures of the senses alone exists in vain. However, for the initiate, practising the true way, the assumed duty offers satisfaction only if it has been in service.

"He who has realized his spiritual identity is disinterested. He does not care what one thinks of his actions. Thus, man must act out of a sense of duty, detached from the fruit of his acts, for by the free action of attachments he reaches the Absolute." (Bhagavad-Gita 3:14-19)

"Assume your duties, without seeking to escape them and without being bound by success or failure, it is your freedom. Strive to act by renouncing the fruits of your actions and do not believe to be at the origin of their consequences. Remain in Unity, out of the fluctuations of the mind. Avaricious are those who yearn for the fruits of their acts. Service frees, and engages in, the consequences of action, good or bad.” (Bhagavad-Gita 3:14-15)

"He who goes on The Path, does not generate residues. He who speaks in Unity speaks in truth. He who assumes his duties, does not need to be. Enlightened twice: once by the light of Oneness, once by his own wisdom, the awakened can teach other Men. For the master, the disciple is an opportunity to serve. If one does not esteem his master, if the other neglects his disciple, they are plunged into blindness. One needs the other, such is the Way." (Lao-Tzu, Dao-De-Jing, 1:27)

The Holy-Name (the technique of meditation and/or the feeling felt) serves, among other things, as a referential base: when we feel it, we really appreciate it. It’s so much and fundamentally what we need and have always expected that we want to feel as much as we can. When something takes us away from that feeling, we avoid it, if possible.

Working on pruning the vine promotes meditation more than working in a market room in front of several monitors full of numbers and graphs with, in hand, two phones.

Not to mention the burden of responsibility on us. Perhaps that is why it was said, "It will be easier for a rope to pass through the eye of a needle than for a rich man to enter the kingdom of heaven." (Matthew, 19:24)

Sometimes we have a complicated existence and practice has difficulty finding its place. When you enter The Path, you are motivated by something so strong that you are ready to simplify your existence. A teenager, a very young adult goes out every Friday and Saturday night. He goes dancing in a nightclub, often uses excessive alcohol and sometimes other psychotropic products less legal, but often more «transcendental».

Do you see a lot of married people doing this? No, they “line up” and their lives get simpler. Of course they regret their outings and their excesses. Making a choice is always giving up something for something else. It’s maturity. For The Path it’s the same thing.

It does not become the only “thing” that matters in our lives, but it matters a lot. The family, our spouse, our children, work, involvement in friendly, community and/or social and humanitarian activities are not insignificant. But, the observant will avoid, as far as possible, without neglecting his obligations, any evil activity, from the point of view of practice.

But, for a seeker, what can help him to know if something is good or bad? Common sense, morality, laws and regulations. Aside from these valuable aids? Nothing. He must rely on the Grace of the One who never fails sincere seekers who go on the road with a real desire for truth.

The satsang* (which is the word of truth) must touch the soul through the ears. If the satsang vibrates in you a rope that makes a beautiful music, go ahead and trust it.


* Satsang is part of The Path practice, with formal and active meditation. These are improvised speeches inspired by the Holy- Name. This word means "the company of truth" or the wise.

 

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The satsang blog

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Tag(s) : #bien, #mal, #spiritualité, #discernement, #bonheur, #spirituality, #meditation, #LaVoie, #HansYoganand, #good, #evil, #Happiness

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