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English below. Celui qui sait comment aller sur La Voie ne génère pas de résidu. Qui sait parler, sous la dictée du Tao, ne dit pas de choses fausses. Qui sait compter ne se sert pas d’un boulier. Qui sait se garder n’a pas besoin de verrou ni de clé. Qui assume ses devoirs n’a pas besoin d’y être obligé.
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Certains opposent la spiritualité à la vie en société, comme s’il était impossible de les concilier ! Ces mêmes personnes mettent aussi en opposition l’âme et le corps, l’intelligence et la conscience, la réflexion intellectuelle et la méditation. Le corps, le mental, l’ego et l’âme, ou conscience, sont faits pour servir ensemble à l’accomplissement humain. Sans corps physique la méditation, donc la conscience spirituelle, serait impossible.
Le corps est le temple de Dieu
Ce temple a un tabernacle où brille la lumière et où il est possible de la contempler. C’est parce que le corps humain est fait comme il est fait que vous pouvez pratiquer les techniques de méditation pour approfondir votre conscience en retrouvant la référence intérieure du “Saint-Nom”.
Ce “Saint-Nom” n’est pas un mot qui peut s’écrire pas plus que se dire. Il n’est pas un mantra non plus, mais pour le connaître il est nécessaire de recevoir sa Révélation. La méditation apporte à l’esprit l’expérience de la paix intérieure et permet un recentrage qui est nécessaire pour s’affranchir de la dualité, de la confusion, de l’aveuglement et des souffrances qui vont avec.
Sans l’ego, vous ne seriez pas
Si vous n’aviez pas l’ego, vous ne seriez pas vous. Comment, alors, faire ce pour quoi vous êtes incarné ? Bien sûr, chaque médaille a son revers. L’individualisation de l’âme, rendue possible par l’ego, a son revers aussi, qui est une forte attirance pour les apparences, la surface des choses, ce qui est le plus facilement accessible et l’oubli des profondeurs intérieures.
« L'âme vient de l'Être-Suprême, la Grâce lui donne chair et la marie à l'ego pour qu'elle prenne conscience et puisse dire « je » en toute liberté. » (Bhaktimàrga 62)
L’intelligence est un outil. Il n’est pas question de se confire dans la seule méditation. Les devoirs doivent être assumés, c’est essentiel sur La Voie.
Dans un livre ancien des Indes, krishna dit : « On ne doit jamais renoncer à ses devoirs. L'homme qui, sous l'emprise de l'illusion, y renonce, on dit de son comportement qu'il est dicté par l'ignorance. » (Bhagavad-Gîtâ 18:7 et le chant de l'éveillé 16.6)
Dans un autre livre Lao-Tseu dit : « Celui qui va sur La Voie, ne génère pas de résidus. Celui qui parle dans l'Unité parle en vérité. Celui qui assume ses devoirs, n'a pas besoin d'y être obligé. » (Tao-Te-King, extrait de 1:27)
Pour La Voie tout est parfait
Il n’y a aucune opposition entre la spiritualité et le monde matériel. La pratique de La Voie repose sur quatre piliers, ou « agya ». Deux de ces quatre piliers sont posés dans le monde. Cette manie de toujours mettre en opposition ces faces d’un même diamant est à créditer au compte de l’ignorance où se trouve souvent l’être humain à propos de la spiritualité. Chacun s’invente sa propre spiritualité, nous vivons à l’ère de l’individu et de la personnalisation à outrance.
On le voit bien
avec les livres sacrés
Chaque lecteur a son interprétation des textes sacrés et cela va jusqu’au terrorisme. Une personne tolérante et pacifique trouvera, à la lecture de son livre saint, la confirmation de sa conviction. Une autre personne à l’esprit dérangé et plein de haine trouvera à la lecture des mêmes versets toutes les raisons de nourrir sa haine et de tuer ceux qu’il considère comme ses ennemis.
Cela a toujours été ainsi. Déjà à l’époque des croisades contre les Albigeois les barons du nord tuaient les cathares sous prétexte d’hérésie.
Il faut un guide
C’est pour cela qu’il faut être guidé par une parole vivante, une personne humaine vivante, capable de répondre aux doutes et aux questions. Quand la voix, qui portait cette parole, s’éteint les écritures naissent et prennent sa place et l’homme reste seul pour les lire, mais l’écriture ne peut le contredire. La vanité, l’aveuglement n’aime pas l’idée d’une parole vivante.
Cette vanité aveugle, sur la Voie, nous la nommons « faux-ego ». Le faux-ego veut bien être le fan d’un chanteur, d’un homme politique, pas d’un guide-spirituel vivant, à moins qu’il n’abonde dans son sens et partage ses concepts sans jamais le remettre en cause.
Le livre de La Voie dit à ce propos : « Sot est celui qui croit être le guide de lui-même Quand il est le sujet soumis de ses désirs de sa vanité et de ses concepts. » (Bhaktimàrga 396)
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e.mail de contact : lavoie.eu@gmail.com
Spirituality and the Material World
Some oppose spirituality to life in society, as if it were impossible to reconcile them! These same people also put in opposition the soul and the body, intelligence and consciousness, intellectual reflection and meditation. Body, mind, ego and soul, or consciousness, are made to serve together for human fulfillment. Without physical body meditation, therefore spiritual consciousness, would be impossible.
The Body Is the Temple of God
This temple has a tabernacle where the light shines and where it is possible to contemplate it. It is because the human body is made as it is made that you can practice meditation techniques to deepen your consciousness by finding the inner reference of the “Holy-Name”.
This “Holy Name” is not a word that can be written or said. He is not a mantra either, but to know him it is necessary to receive His Revelation. Meditation brings to the mind the experience of inner peace and allows a refocusing that is necessary to free oneself from duality, confusion, blindness and the sufferings that go with it.
Without Ego, You Wouldn’t Be
If you did not have the ego, you would not be you. How, then, do what you are embodied for? Of course, every medal has its reverse. The individualization of the soul, made possible by the ego, also has its reverse, which is a strong attraction for appearances, the surface of things, which is most easily accessible and the forgetfulness of the inner depths.
“The soul comes from the Supreme Being, Grace gives it flesh, and Mary to the ego so that it becomes conscious and can say “I” in complete freedom” (Bhaktimàrga 62).
Intelligence is a tool. It is not a question of confiding in meditation alone. Duties must be assumed, it is essential on The Path.
In an ancient book of India, Krishna says: "One must never renounce one’s duties. Man who, under the influence of illusion, renounces it, is said to be driven by ignorance." (Bhagavad-Gita 18:7)
In another book Lao-Tzu says: "He who goes on The Path, does not generate residues. He who speaks in Unity speaks in truth. He who assumes his duties need not be obliged to do so." (Dao-De-Jing, excerpt from 1:27).
For The Path Everything Is Perfect
There is no opposition between spirituality and the material world. The practice of The Path is based on four pillars, or “agya”. Two of these four pillars are installed in the world. This mania to always put in opposition these faces of the same diamond is to be credited to the ignorance where the human being is often found about spirituality. Everyone invents their own spirituality, we live in the age of the individual and of excessive personalization.
You Can See That With the Sacred Books
Each reader has his own interpretation of the sacred texts and this goes as far as terrorism. A tolerant and peaceful person will find, by reading his holy book, the confirmation of his conviction. Another person with a deranged mind and full of hatred will find in reading the same verses all the reasons to feed his hatred and to kill those he considers his enemies.
This has always been the case. Even at the time of the crusades against the Albigenses, the northern barons killed the Cathars under the pretext of heresy.
We Need a Guide
This is why we must be guided by a living word, a living human person, capable of answering doubts and questions. When the voice, which carried this word, is extinguished the scriptures are born and take their place and the man remains alone to read them, but the scripture cannot contradict it. Vanity, blindness does not like the idea of a living word.
This blind vanity, on The Path, we call it «false ego». The false ego wants to be the fan of a singer, of a politician, not of a living spiritual guide, unless he agrees with it and shares its concepts without ever questioning it.
The book of The Path says in this regard: "Sot is the one who believes he is the guide of himself When he is the subject of his desires of vanity and concepts." (Bhaktimàrga 396)
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